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  • Photo du rédacteurMarcelin Berthelot

Les Visiteurs des étoiles ( 1ère partie )


© PIXABAY / PEXELS


PROLOGUE

Au tout début, j'ai cru que je vivais une vie d'adolescente normale, qui va dans un collège normal, qui est entourée de gens normaux... Bref, la liste est longue mais pour résumer, tout allait bien chez moi. Mais comme dans tous les livres, le personnage principal a une particularité qui fait qu'on va parler de lui. Moi aussi j'ai une particularité, c'est compliqué... En racontant mon histoire, vous allez vite la découvrir et découvrir mon problème..


 CHAPITRE 1


Comme tous les matins, j'allais dans mon collège. Une fois arrivée, j'ai retrouvé ma meilleure amie, Elise, elle a les cheveux châtain et elle a mis son parfum préféré. Moi, je suis rousse et je n'ai pas de parfum, ma famille est pauvre mais ça ne me dérange pas. Après tout, j'ai une famille, une incroyable amie, je suis heureuse, qu'est ce que je peux demander d'autre ? Et dire qu'il y a des personnes qui en demandent plus et ne sont jamais contentes, je ne les comprends pas. Il y a bien pire, comme ne jamais avoir connu ses parents, être harcelé à l'école, ne pas avoir de maison... Il y a plein de gens qui sont dans la misère. Alors moi je me contente d'être heureuse avec ce que j'ai. C'est vrai que j'en dis beaucoup mais j'y ai beaucoup réfléchi ... Mais bon, on s'en fiche, ce qui est intéressant c'est que tout le monde soit en vie et qu'il ne se passe rien.


Aujourd'hui, j'ai Français en première heure, j'aime bien le Français, je suis plutôt douée dans cette matière. Le problème, c'est qu'ensuite on a une évaluation de SVT !!! Heureusement que je suis dans la même classe qu'Elise, elle me file les réponses en douce... (ne surtout pas dire ça à Mme Murdutemps, notre prof de SVT). Sinon au collège, il y a un groupe de pestes : avec Elise, on les appelle le groupe des crâneuses parce qu'elles sont narcissiques, égoïstes et elles se croient supérieures aux autres... Et aussi, elles font les yeux doux aux garçons en battant des cils régulièrement pour qu'ils leur proposent de les inviter à manger. Ça marche seulement 2 fois par mois, et heureusement, les garçons qui veulent les inviter sont des imbéciles, franchement, aimer ce groupe, ça ne devrait pas exister. En plus, on est trop jeunes pour aimer des garçons, on a toute une vie pour leur courir après. Enfin, c'est mon point de vue, mais je trouve que c'est idiot de commencer sa vie d'adulte petit parce que à cet âge, on a d'autres choses à faire que de supplier un garçon de l'aimer. 


Bref, on s'en moque de ça, je crois vous avez remarqué que mon pire défaut, c'est d'être pipelette. 

                                                                                        😶

En direct en train de manger du poulet avec des haricots avec Elise, dégueu !! Pourtant Elise trouve ça bon, elle dit qu'elle adore ça. Petit résumé:

-Moi (en goutant un haricot) : Pouah, c'est dégueu !!

-Elise (la bouche pleine) : Tu rigoles ? c'est trop bon !!

-Moi : Comment tu fais pour aimer ça ?

-Elise : Comme toi avec les tomates, grande histoire d'amouuur !!

-Moi : C'est pas la même chose, tout le monde aime les tomates ! Toi, tu aimes les haricots !

-Elise : De toutes façons, toi t'aimes rien.

-Moi : Tu rigoles ? Dis-moi quelque chose que je n'aime pas et que tout le monde aime.

-Elise (sans aucune hésitation) : le caramel.

-Moi : Ok, t'as gagné un point, c'était une exception.

-Elise : Mais oui, mais oui...

-Moi : Ok, je ne parle plus.

-Elise : Tu sais tu dois manger, on a deux heures de sport qui nous attendent. Ne viens pas te plaindre quand t'auras faim.

-Moi : Mais j'ai pas envie de manger ! Donc j'ai pas faim.

Elise (en débarrassant son assiette) : Comme tu veux, je t'aurais prévenue.

-Moi : Eh, attends moi !!


Je faisais la queue (qui était très looooooooooooooooooongue) derrière Elise quand tout à coup, la cheffe du groupe des crâneuses arriva juste derrière moi. Ah oui, j'ai oublié de vous dire, avec Elise on considère Monica comme la cheffe parce qu'elles traitent ses amis (on pourrait dire des victimes) comme des chihuahuas. Le pire, c'est qu'elles obéissent au doigt et à l'oeil et la respecte comme si c'était leur reine. Avec Elise, c'est le SEUL moment où on a pitié d'elles en les voyant comme des esclaves devant Monica. Bref, la voyant derrière moi, je prie pour qu'elle ne m'adresse pas la parole !!!


-Monica : Alors on n'a rien mangé à ce que je vois !!


Merde ! J'ai oublié que Monica est aussi bavarde, mais seulement pour dire des méchancetés, une Monica gentille ça n'existe pas. Le pire c'est qu'elle l'a dit bien fort pour que tout le réfectoire entende. Je rougis en entendant les rires moqueurs, et bien sûr, les rires exagérés du groupe des crâneuses.


-Elise : Tu sais que tu es très mal placée pour dire ça ? Ton assiette est aussi remplie que celle de Stella.


Elise, ma sauveuse ! Je me demande ce que je ferais si elle n'était pas là ! En tout cas sa phrase a fait hésiter Monica à répondre. La moitié de la cantine a rigolé, moi inclus. Et au fait, Stella est mon prénom, j'ai oublié de vous le dire. Sympa non ? Ma mère adorait voir les étoiles dans le ciel quand elle était petite, elle s'imaginait un monde où elle vivrait. Mon père, lui, est bilingue. Il parle français et anglais. Du coup, mes parents ont décidé de m'appeler Stella. J'adore mon prénom.


-Monica : D'où tu vois de la nourriture toi, d'où ?


Quoi !?!?! Elle lui a répondu ?!?!? Et en plus en disant n'importe quoi. Super. Heureusement, Elise va dire un truc drôle :


-Elise: Ooooooooooh, désolée. Je savais pas que tu étais aveugle. Alors, laisse-moi te dire que l'assiette où tu n'as quasiment pas mangé est celle où tu ne voyais pas de nourriture. Mais malheureusement, elle est remplie à ras bord. Tu t'en moques que tes parents aient payé cher ce repas ?


Waouh ! c'était efficace. Monica était tellement gênée qu'elle s'est rassise et a mangé pour prouver à Elise qu'elle avait tort et qu'elle finissait son assiette. Je l'avais bien dit qu'elle allait dire quelque chose de drôle, je connais trop ma best friend ! (youhou ! je parle trop bien anglais, je suis bilingue ! j'blague c'est faux, dommage.) Après avoir débarrassé (et regardé en rigolant Monica se forcer à manger) nous avons parlé dans la cour.


-Moi : On parie combien que quand Monica va sortir, elle va dire à ses copines qu'elle a mal au ventre et qu'elle a envie de vomir en mettant sa main dans sa tête ?

-Elise : Zéro, c'est sûr qu'elle va le faire.


Avec Elise on regarde Monica sortir de la cantine avec ses amis, soudain, Monica tombe en arrière, Julie, une autre narcissique, la rattrape.


-Monica (en mettant sa main sur la tête) : Ooooh, j'ai la tête qui tourne, j'ai mal au ventre et j'ai envie de vomir...

-Moi (au loin): Tu vois, je te l'avais dit.

-Monica : Allez me chercher un verre d'eau.

-Moi : On dit : "Est-ce que je peux avoir un verre d'eau s'il vous plait ?" Voyons Monica, un peu de politesse dans la vie !


Elise éclate de rire.


-Julie (en criant) : Elle vous a dit de chercher un verre d'eau... Et plus vite que ça !


Ah oui... Comme Monica est la présidente, Julie est la vice-présidente. C'est comme si ELLE était la reine et Monica, sa fifille capricieuse qui demande tout. Le pire, c'est qu'en entendant Julie, les filles se précipitent pour lui prendre un verre d'eau comme si le premier qui donnait un verre à Monica recevrai 1000$ ! C'est Louise qui lui a donné le verre.


Monica (en rendant le verre vide à Louise) : Aaaaah, ça fait du bien. Maintenant, retourne avec les autres.


Moi et Elise éclatons de rire, mais ça n'a pas duré longtemps puisque la cloche a sonné : tong ting tong ting, tong ting tong ting. Moi je l'entendais plutôt par : "vous-a-vez-sport, vous-a-vez-sport" et ça me stressait parce que je suis nulle en sport, quand je dis "nulle" ça veut dire : "p'tite crotte qui ne sert à rien". Le seul truc qui m'encourage, c'est de voir la moitié du groupe des crâneuses se plaindre parce qu'elles transpirent sous les aisselles et qu'elles disent que ça sent mauvais. Dans notre classe on n'a que quatre crâneuses : Emilie, Solange et bien sur (il fallait que ça tombe sur nous) Julie et Monica qui n'arrêtent jamais de faire les Drama-Queen. J'ai à peine fait un pas dans le gymnase que j'ai senti mon ventre crier :


-Ventre : FAMINE !!!!!! (réalité: grublblorgrr)

-Moi : Elise !!! J'ai faim !!!!!!!!!!

-Elise : Ha ha je t'avais prévenue !


Et tout de suite, elle a poussé un soupir.


-Elise : Heureusement que j'ai pris 2 barres de céréales au chocolat, tes préférées. Je te connais par coeur, je pensais que cette fois-ci j'allais manger les 2. Bon, tu prends une barre qui est dans la première poche de mon cartable, exceptionnellement, d'accord Stella ? ... Stella ?


A peine avait-elle dit le mot "barre de céréales" que je me suis ruée sur son cartable pour la dévorer ! Quand elle a fini de parler elle m'a surprise en train de fouiller dans son sac.


-Elise (se rapprochant de moi) : Je te disais que tu ne pouvais en manger qu'UNE !

-Moi (la bouche pleine) : J'ai gardé l'autre pour toi ! Même si c'était un sacrifice de te la donner, mais t'es mon amie. Pas la peine de me remercier, je sais que je suis trop gentille.

-Elise a pouffé de rire parce qu'à la dernière phrase, j'avais imité la voix de Monica.

-Elise (rigolant un tout petit peu) : C'est surtout que ce sont les miennes.

-Moi : Tu pense qu'on va faire quoi aujourd'hui ?

-Elise : Euh... Peut-être du football ?


Aujourd'hui, on est jeudi. Comme tout les jeudis, en EPS c'est "thème surprise !". En gros, Le prof tire au sort des petits papiers où il y a écrit un sport dessus. La semaine dernière c'était hockey.


-M. Dlénerji : Alors j'espère que vous êtes prêts, je vais tirer au sort !


M. Dlénerji met son bras dans son sac et tire un papier.


-M. Dlénerji : Ok, votre attention tout le monde, aujourd'hui nous allons faire du basket !

-Moi : Yes ! Je suis plutôt douée en basket !

-M. Dlénerji : On va faire 2 équipes, c'est moi qui choisis.


Oh non ! Quand M. Dlénerji choisit, je ne suis jamais dans l'équipe d'Elise...

                                                                                  😶

J'ai vraiment pas de bol. Je ne suis pas dans la même équipe qu'Elise mais en plus je suis avec Julie et Monica ! On est l'équipe avec des chasubles, et je déteste les chasubles ! En plus ils sont roses ! La couleur que je déteste ! L'autre équipe n'a pas de chasuble, la chance ! Moi et Elise on se regarde avec un air de :


-Nos yeux : Pitiéééééééééééééééééééééééééééé !!!!! Sortez-nous de lààà !!!!!!!!!!!!!! 


Fouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le sifflet qui casse les oreilles et qui nous ordonne de jouer. M. Dlénerji lance le ballon en l'air. Nicolas et William sautent pour le récupérer. Mais c'est June qui rattrape le ballon et fonce, et évidemment, June est la meilleure en sport et elle n'est pas dans notre équipe. J'essaye de la bloquer mais elle fait plein de zigzags.


-M.Dlénerji : PANIER !! Petite pause, vous pouvez boire 5mn... Pas plus !


Je rejoins Elise.


-Moi : Déjà ? Vous avez mis un panier en seulement 10 secondes !

-Elise : Mais c'est pas moi qui l'ai mis, c'est June. Normal, elle est trop forte !

-M. Dlénerji : Allez, tous en équipe !

-Moi : Mais j'ai même pas bu...

-Elise: Tu le feras à la prochaine pause.


J'entends Monica qui se plaint et Julie qui essaye de l'imiter. Apparemment, elles transpiraient déjà, elles n'ont même pas vraiment joué.



M. Dlénerji: Donc ça fait 1-0 pour l'équipe des sans-chasuble. Je vais lancer la balle, 3,2,1...

Fouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nicolas et William sautent encore une fois, mais cette fois-ci, Nicolas la rattrape et dribble. Yes, Nicolas est dans notre équipe ! Il fait la passe à... Oh purée... à Monica. Celle ci ne la rattrape pas (évidemment) et je cours chercher le ballon. Par miracle, je l'ai eu ! Je dribble vers le panier adverse et je shoote ! Mais soudain, Elise rattrape la balle. Elle passe devant moi en me regardant d'un air désolé. Moi, tellement dans mon désespoir, je ne vois pas Monica et Julie qui s'avancent derrière moi. Je me retourne et je vois tous les regards noirs de mon équipe, comme si c'était de ma faute. Je les ignore et je cours vers le ballon dans les mains de Elise mais je n'ai pas vu le pied de Monica juste devant le mien. ELLE M'A FAIT UN CROCHE-PATTE !!!! Je tombe et apparemment, la scène était hilarante puisque tout le monde a ri... Enfin presque, car j'ai vu que Elise ne s'était pas retournée, trop occupée à aller vers le panier. Moi, j'ai très mal à la mâchoire, je crois que c'était mon appui principal. Les yeux mis-clos, je vois tous les visages démoniaques en train de se railler de moi, mes paupières se referment peu à peu... Je vois Elise shooter et marquer...

                                                             Et là, je crois que je me suis évanouie...

                                                                        tout est devenu noir...

                 CHAPITRE 2

                                                                         Encore du noir...

Je soulève peu à peu mes paupières et j'arrive à distinguer des images floues d'une chambre d'hôpital. Je reprends mes esprits et quand j'ai ouvert grand les yeux, j'étais seule. J'ai remarqué un petit bouton en haut, à ma gauche. J'ai appuyé et une minute après, une femme est arrivée, une infirmière je pense, elle avait l'air surprise quand elle m'a vue, elle a pris son talkie walkie :


-La femme : La chambre 128 s'est réveillée.

-Moi : Euh... Madame, j'ai un nom et il s'appelle Stella.

-La femme : Oh oui, désolée Stella, moi je m'appelle Line et je suis infirmière. (bingo)

-Moi : Bonjour Line, auriez-vous la gentillesse de me dire ce qui se passe ?

-Line : Ah oui, je vais te le dire... Euh, cétait quoi déjà ? Tu t'es cassée la mâchoire et on t'a ramenée ici. Je crois.

-Moi : Ok, vous pouvez me dire il est quelle heure ?

-Line : Bien sur, il est 11h10 pile ! Et tu sais, tu peux me tutoyer.

-Moi : Attendez, c'est impossible, quand je suis tombée, il était 13h50. Du coup on est le 17 ? On est bien en octobre, non ?

-Line : Non, on est en mai, on est le 21 pour être précis. Je t'ai déjà dit que t'étais tombée dans le coma, non ?

-Moi : QUOI !!!!!!!!!!!!!!!!!?????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

-Line : J'ai dit que t'étais dans le coma...

-Moi : NON NON NON !!!!!!! C'est pas POSSIBLE !!!!

-Line : Tout va bien ?

-Moi : NOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!


Je viens d'apprendre que j'ai été dans le coma pendant... 1,2,3... PENDANT 7 MOIS !!!!!!!!!!!!!!!! Oh non. Et Elise ? Je l'ai laissée toute seule !! Honte à moi d'être sa copine !!! Elle a dû rester avec Monica pendant mon absence, elle a dû lui faire la misère !!!!! Je suis désolée Elise !!!!!!!!!!!!!!!! Et... ET MES PARENTS ??? ILS SONT OU ????? ET ELISE ??? RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!! C'est un monde à l'envers !!!! Tout est foutu ! MAIS...


-Line : Du calme Mademoiselle, du calme.

-Moi : Comment veux-tu que je me calme ? Je viens d'apprendre que j'ai été dans le coma et que j'ai dormi pendant 7 mois !!!!!!! J'ai laissé les personnes que j'aime souffrir en me voyant dans cet état !! Est-ce qu'ils vont bien ? J'en ai aucune idée puisque je suis en train de perdre mon temps à parler avec une infirmière et... Oh c'est bon, fini de parler je vais les chercher !!!!!


Je saute de mon lit et je cours vers la porte, j'entends Line crier mais ça ne me dérange pas. Je fonce droit vers le but : retrouver mes parents. Ils ont dû tellement changer depuis la dernière fois que je les ai vus, mon père n'avait pas de barbe et il avait les cheveux courts, il avait toujours le sourire aux lèvres et il était tout le temps sur son fauteuil préféré (très vieux aussi), ma mère avait les cheveux jusqu'à la moitié du dos, elle est rousse et adore voir le ciel la nuit, sinon le jour elle lit sa série de livres préférés, Harry Potter. Je les vois déjà en train de rester à la maison, les volets fermés, ne travaillant plus, ressemblant à des cro-magnons... En pensant à ça, j'ai augmenté ma vitesse. Je courais vite et il ne me fallait que trois rues... 

                                                                                      😐

Je n'aurais jamais pensé que nos retrouvailles se dérouleraient ainsi... Quand je suis arrivée devant chez moi, je craignais que personne n'ouvre. A ma grande surprise, on m'a dit direct: "entrez". Bizarre, c'était une voix de femme, sûrement celle de ma mère mais je ne la reconnaissais pas. Encore plus bizarre, normalement, mes parents ouvrent la porte et ne disent pas "entrez" et leur porte et toujours fermée. Je me suis dit qu'ils ont dû changer. J'entre et je vois une femme, mais ce n'est pas ma mère.


-Moi : Qui êtes-vous ?

-La femme : C'est plutôt à moi de poser cette question, jeune fille.

-Moi : Que faites-vous chez moi ?

-La femme : Insolente gamine, comment oses-tu t'introduire chez moi et me poser des questions sans queue, ni tête. Si tu veux me faire perdre la boule, c'est perdu d'avance. Sache que j'ai toute ma tête et que je ne suis pas si vielle qu'on ne le croit ! Enfin, 70 ans mais bon...

-Moi : Où sont mes parents ?

-La femme : Ici, c'est chez moi ! C'est petit mais je suis fière de cette maison !

-Moi : Menteuse ! Je sais que mes parents habitent là ! Iris Tailer et Fabien Tailer habitent là! Je suis Stella Tailer, je suis leur fille, donc j'habite aussi là !

-La femme : J'ignorais que les Tailer avaient une fille. Quand ils sont partis ils n'étaient que deux.

-Moi : C'est parce j'étais dans un coma ! Attendez, vous avez dit : "Quand ils sont partis" ?

La femme : Oh, pauvre enfant, comme tu as dû souffrir...

-Moi : Réponse ?

-La femme : Ah oui, ils sont partis... Au 77ème rue Robert Edward normalement.


Elise habite au 75ème rue Robert Edward. Je sais où c'est. Mais c'est un quartier richissime et je me demande pourquoi ils sont là. Je crois que la femme s'est trompée d'adresse et que c'était le numéro 75 où ils habitaient. Mes parents et la famille d'Elise sont très proches et c'est même pour ça que j'ai rencontré élise.


-Moi : Merci madame, désolée du dérangement.

-La femme : Oh, ce fut un plaisir de te rencontrer Stella Tailer. Et au fait, je m'appelle Laure.

J'ai salué Laure de la main et je suis partie. Aller chez Elise prenait 5minutes... Mais j'ai quand même couru et je suis arrivée en 2 minutes devant la porte de mon nouveau chez moi j'étais contente d'habiter avec Elise. J'ai monté les marches des escaliers, j'allais frapper mais j'ai voulu quand même essayer de frapper au 77. J'ai descendu les marches et j'ai monté celles du 77. Cette fois ci, j'ai sonné et un homme m'a ouvert la porte.


-L'homme : C'est pour qui ?

-Moi : Je savais qu'ils n'étaient pas là !! Désolée du dérangement, c'est une erreur...

-L'homme (apparemment curieux) : C'était pour qui ?

-Moi : Je croyais que c'était la maison de Iris et de Fabien mais je me suis trompée.

-L'homme : M. et Mme. Tailer ? Ils habitent ici. Je suis leur majordome.

-Moi (je sais, j'ai craqué) : MUAHAHAHA !!!!!!! Elle est bien bonne votre blague, vous auriez pu faire le métier d'humoriste. Vous êtes très drôle. Ils n'ont pas de majordome.

-L'homme : Ce n'est pas une blague...

-Moi : Les Tailer n'habitent pas ici, pas vrai ?

-L'homme : Je me répète une dernière fois, M. et Mme. Tailer habitent ici. Voulez-vous les voir ou pas ?

-Moi : Ils habitent vraiment ici ?

L'homme : Vous voulez les voir ?

-Moi : Bon d'accord...


Je n'étais pas sûre s'il disait la vérité ou si c'était vraiment une blague. Je me suis avancée et la maison était énorme !!!! Je ne pouvais pas croire que mes parents habitaient là. Pourtant, la décoration ressemblait beaucoup à mon ancienne maison, ce n'était qu'une question de secondes pour découvrir mes parents ici... J'avais peur de leur réaction en me voyant arriver. Je pense (connaissant mes parents) que quand ils me verront, ils fonceront sur moi en pleurant et je pleurerai avec eux. En tout cas, je croyais que ça allait se passer comme ça. Au contraire ! Je vais vous expliquer:



-Moi (en entrant dans le salon GIGANTESQUE !) : Papa ? Maman ?


Je m'étais trompée, ils étaient dans leur position de "comme si je rentrais de l'école" mais sans m'attendre bien sûr. J'avais envie de pleurer. Quand ils m'ont vue, ils ont seulement fait un sourire ! Puis papa s'est levé doucement comme si j'étais une personne qu'il n'avait pas vu depuis une heure. Moi je ne bougeais pas. J'étais si certaine qu'ils allaient me foncer dessus. Je suis déçue. Papa m'a enfin fait un câlin et m'a dit:


-Papa : Tu nous as manqué, tu nous as manqué pendant un an et demi !

-Maman souriait très doucement en même temps de pleurer, et là j'ai réalisé.

-Moi : Attends, tu as dit "un an et demi " ?

-Papa : Oui, tu étais dans le coma pendant un an et demi. On ne te l'a pas dit ?


J'avais la tête qui tournait. Trop de pensées. Je regarde mon père d'un air inquiet et je revois ma mère, j'ai l'impression qu'elle a grossi.


-Moi : Maman, pourquoi tu es devenue si grosse ?


Oups, c'est sorti tout seul. Je me suis dit qu'elle allait être un peu fâchée mais au lieu de ça, elle a rigolé et papa l'a suivie. Quand ils ont arrêté, ils se sont regardés et elle m'a dit:


-Maman : Désolée ma chérie, nous te devons des explications. On va commencer par une bonne nouvelle...


Mon père et ma mère se sourirent, je me demandais à quoi ils pensaient.


-Papa : Bon, pour te dire la vérité tu...

-Maman : TU VAS DEVENIR GRANDE SOEUR !!!!!


Boum ! C'est arrivé comme ça ! Sans se préoccuper de me ménager alors que je venais à peine de sortir du coma ! Ma tête tournait encore plus !!


                                                        Et je crois que je me suis encore évanouie...

                                                                     Je retrouve mon ami le noir total...

                                                            Puisque je vois tout le temps cette couleur...


                                                                                                A SUIVRE...

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