Les Ouïghours sont une ethnie musulmane présente en République populaire de Chine, majoritairement dans la région autonome du Xinjiang située à l'extrême ouest du pays. En 1949, la Chine annexe le Xinjiang qui devient alors une province autonome du pays.
La Chine compte 12 000 000 Ouïghours, et en 2018, on estime à 1 000 000 le nombre de Ouïghours enfermés dans des camps. Mais de quels camps parle-t-on? Eh bien la Chine a construit, et continue à le faire, des camps d'enfermement similaires à des camps de concentration. Des Ouïghours sont arrêtés dans leur maison - par la police de la République populaire - pour être allés à la mosquée, pour avoir lu le Coran, pour avoir prié...et sont enfermés dans ces camps que la dictature appelle « centres de formation professionnelle ».
Mais quels sont réellement les traitements infligés dans ces camps ? Les prisonniers ouïghours sont torturés, certains sont violés, subissent des lavages de cerveau, sont victimes de travail forcé (pour les grandes marques comme Apple, Nike, Samsung et beaucoup d'autres), mais ils sont aussi obligés de suivre un régime spécial : manger du porc et boire de l'alcool alors que leur religion musulmane le leur interdit. Le gouvernement chinois a également détruit un cimetière ouïghour pour construire un parc d'attraction à la place, le cimetière a été reconstruit plus loin et toutes les tombes ont été anonymisées.
La Chine dément tous ces traitements contraires aux droits de l'Homme et explique qu'elle doit lutter contre l'Islam radical et le terrorisme : « Nous devons utiliser les outils de la dictature populaire pour éliminer l’islam radical dans la province du Xinjiang » a dit Xi Jinping, le Président de la république populaire de Chine, oubliant que les ouïghours sont pourtant des citoyens comme les autres, n'ayant commis aucun acte de terrorisme. Derrière ce mensonge se cache le véritable but de la Chine : pas lutter contre le terrorisme mais exterminer une ethnie entière. Cela nous rappelle bien que la Chine est une dictature depuis Mao Zedong, en 1949, on a tendance à l'oublier.
T. L-R.
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